Lorsque j’ai rencontré Louiselle & Adrien, ils m’ont expliqué qu’ils souhaitaient partager leur histoire parce qu’ils n’en voyaient jamais de telles dans les films, les séries ou dans les lectures qu’ils faisaient. Il leur semblait important que soient également prises en compte et envisagées les histoires qui se terminent autrement. C’est vrai que comme ils le disent si bien, un happy ending peut prendre plusieurs formes. Et les héros ne deviennent pas forcément parents. Mais ce n’est pas encore un automatisme et il y a un grand travail d’acceptation à faire, que ce soit pour la société, le couple lui-même ou très souvent, surtout, les proches qui s’inquiètent pour eux mais avec beaucoup de maladresse.

Parlons-en de cette maladresse, celle qui fait que l’on pose des questions parfois trop intimes, auxquelles il n’y a pas forcément de réponse, ou auxquelles l’on n’a pas forcément envie de répondre non plus. Avec beaucoup de recul et d’humour, Adrien & Louiselle nous racontent ici combien cette attention et ces gentils conseils ont pu être blessants. Car oui, si des amis ou la copine de notre tante Ginette ou un collègue ont pu vivre telle ou telle chose, il ne faut pas oublier que les conseils sont appréciés surtout lorsqu’ils sont demandés et que chaque histoire est différente.

Si la spiritualité les a beaucoup aidé, c’est aussi beaucoup l’unité, la force de leur couple, qui a permis à Louiselle & Adrien de surmonter le deuil du désir d’enfant pour continuer à avancer ensemble. Je vous laisse découvrir leur histoire et la façon dont ils ont transformé ce désir d’enfant et cette énergie de création. J’ai personnellement beaucoup appris grâce à leur témoignage.